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“Le football est un sport d’erreurs” : le propriétaire de l’Atlético de Madrid revient sur le pénalty sanctionné d’Alvarez

1 août 2025
Rédaction Le Journal du Real
MADRID, SPAIN - MARCH 12: Julian Alvarez of Atletico de Madrid scores the team's second penalty in the penalty shoot out, which is later ruled out following a VAR Review due to an improper kick, during the UEFA Champions League 2024/25 Round of 16 second leg match between Atletico de Madrid and Real Madrid C.F. at Estadio Metropolitano on March 12, 2025 in Madrid, Spain. (Photo by Angel Martinez/Getty Images).

Miguel Ángel Gil, dirigeant de l’Atlético de Madrid, estime que la double touche de Julian Alvarez en huitième de finale retour de Ligue des champions a brisé l’élan de son équipe. Une action litigieuse qui aurait influé sur le reste de leur saison.

Interrogé sur les causes de la baisse de régime de l’Atlético de Madrid lors de la saison 2024-2025, Miguel Ángel Gil, propriétaire du club, a identifié un moment de bascule : le match de Ligue des champions face au Real Madrid. Le dirigeant rojiblanco revient sur le pénalty transformé puis refusé à Julian Alvarez qui, d’après lui, a marqué un tournant décisif dans l’état d’esprit du vestiaire, rapporte AS.

Dès le match précédent face à Getafe, en Liga, il sentait que ses joueurs avaient “déjà la tête ailleurs”. Ce qu’il considère comme une “erreur arbitrale flagrante” a provoqué une onde de choc émotionnelle qui a nui au groupe dans les compétitions restantes.

Une décision contestée par l’Atlético, mais irréversible

Gil reconnaît l’ampleur de la déception chez les supporters, tout en assumant le positionnement du club après ce revers. Il affirme que tout ce qui pouvait être fait a été fait en interne, mais que rejouer le match ou modifier le score n’était jamais envisageable. Lui-même dit avoir été rongé par la colère, mais son rôle de dirigeant l’a obligé à garder la tête froide. “Le football est un sport d’erreurs, et tous ceux qui prennent des décisions peuvent se tromper”, résume-t-il avec lucidité.

Si Gil évoque avec honnêteté cette frustration, c’est aussi parce que le Real Madrid cristallise une forme de domination symbolique dans le football espagnol. Ce pénalty n’était pas un simple fait de jeu : il incarne, aux yeux de l’Atlético, une inégalité de traitement qui se répète. En interne, cette décision a agi comme une fracture psychologique. Une preuve supplémentaire que face à son éternel rival, l’Atlético joue bien plus qu’un match.

 

Achille Mourgues.

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